A Noël, on retrouve les gens que l'on aime, et on reçoit des cadeaux...
Il y avait un air de fête quand Pascale et Simon, nos voisins et amis, nous ont rejoint dans notre coin isolé en Lozère, avec leur bus tout terrain et tout bien aménagé (sauf quand il pleut!).
Nous venions de poser nos valises au Cros, quelques heures auparavant. A peine le temps de faire connaissance avec nos hôtes, Fred et Laure. Mais comme la météo s’annonce clémente, nous serons dans les châtaigneraies pour ramasser avant la pluie, qui rend la tâche plus ardue.
Qu’importe, nous profitons des moments libres pour ces retrouvailles. Simon et Pascale se sont improvisés livreurs : nous avions pu passer commande de produits valaisans quelques jours auparavant ! Il faut dire que depuis presque 3 mois, cela commençait à manquer !!! Viande séchée, lard, fromages, Rivella, cervelas, chocolat, Petite Arvine et raclette (à vous de deviner qui a commandé quoi…!). Greg et Vincent ont aussi été fournisseurs ! Mille mercis à vous tous ! Regardez les yeux qui pétillent, les papilles qui salivent… !
Mais surtout, nous avons eu le plaisir de faire découvrir la raclette au feu de bois à Fred, Laure et leur famille. Les parents de Laure étaient là pour le week-end en renfort pour le ramassage. Ce fut une courte mais belle rencontre avec eux.
Mariage des terroirs : châtaignes apéritives au pastis, fenouil et badiane ou grillées au feu de bois, bière à la châtaigne, Rosé du Gard, Petite Arvine, assiette valaisanne, pommes de terre du jardin et raclette. Faire découvrir aussi la culture de la raclette, et la manière valaisanne de la manger. Ce qui suscite beaucoup de commentaires de Fred, qui n’en manque pas une ! Patience est de mise pour déguster… !
Nous prendrons le temps de vous parler de cette famille hors du commun, dans quelques temps, quand nous aurons fait plus ample connaissance. Ce que l’on peut déjà simplement vous dire, c’est qu’ils ont vécu avec leur 2 enfants pendant 5 ans autour du monde, en bus, et 3 ans à Auroville. A leur retour, ils choisissent finalement de vivre au cœur du Parc Naturel des Cévennes, où nous les retrouvons aujourd’hui.
Simon et Pascale découvrent aussi la culture locale, en venant avec nous ramasser les châtaignes. Ici, des filets sont posés. Le terrain est parfois tellement en pente que toutes les bogues se retrouveraient sinon dans la rivière en contrebas ! Nous secouons donc les filets, évacuons les feuilles et les bogues (en ouvrant et vidant celles qui n’ont pas délivré leurs fruits, beaucoup plus cette année) et ramassons ensuite tout ce qui reste : les châtaignes. A la maison, elles seront posées sur des claies (tout un système ingénieux fabriqué par le papa de Laure) et triées : on enlève les véreuses et les plates.
Fred et Laure possèdent aussi une clède, en face de notre gîte. C’est là que les châtaignes sont mises à sécher (jusqu’à 1 tonne!), au feu de bois, pendant plus d’un mois. Il faut donc veiller sur le feu, qui ne doit pas s’éteindre, et brasser quand il y a beaucoup de châtaignes entreposées. Plus amples explications et photos à venir, peut-être...
Quelle émotion pour nous de retrouver des visages familiers et de vivre avec Simon et Pascale ces moments particuliers, bien différents de notre quotidien sierrois en commun, dans un contexte nouveau pour chacun de nous. Quel plaisir aussi de les accueillir dans notre petit gîte douillet, et de continuer à y tisser notre amitié.
Merci les amis!
Merci Anaïs pour tes commentaires si précieux et si vivants ! Quand nous te lisons, c’est comme si nous étions avec vous aux Cévennes, c’est comme si nous humions les senteurs, savourions les différentes saveurs, ramassions les châtaignes avec vous ! C’est très appréciable!
De plus, vous semblez faire de si belles rencontres! Profitez-en ! 😀