Dans mon précédent post, il était question d’une attente de choses qui tombent… Et bien, il fallait juste un peu de patience car actuellement, tout tombe… les châtaignes évidemment, les bogues, les températures, les feuilles, les noix, les bombes, les catastrophes électorales… et la pluie, beaucoup de pluie, c’est la mousson par ici… Et oui, les Cévennes sont aussi reconnues pour être le premier massif à servir d’écueil à l’air chaud méditerranéen… La nature, fortement mise à contribution depuis quelques mois, respire et boit avec grand soulagement l’eau qui tombe du ciel…
Du coup, ca y est, nous sommes enfin entrés en automne ! Finies les belles soirées en T-Shirts, les apéros prolongés sur les terrasses des châteaux, les observations de processions de StarLink dans le ciel, les nuits en mode bédouins… Nous aussi, nous sommes passés dans une nouvelle saison de notre sympathique aventure. Nous avons pris congé de nos hôtes ardéchois que nous remercierons une nouvelle fois pour leur accueil, leur disponibilité, leur confiance et pour tous les bons moments partagés.
Nous avons repris la route vers la Lozère, en faisant une petite halte aux Vans, dans un gîte roulotte transformé en base de lancement d’avions en papier, puis on a rejoint la ville de Villefort, à ne pas confondre avec la ville de Villemolle si chère à Franky Baloney. Ce fut l’occasion de digérer cette première partie de voyage, de se reposer en laissant aller allègrement tous les virus possibles. L’occasion aussi de vivre les premières tensions entre nous, mais quoi de plus normal après plus de 80 jours de vie 24h/24h ensemble ?
Et nous voici depuis 3 jours dans ce si fameux département de la Lozère… C’est beau, c’est vert : il y a des arbres, des torrents, des arbres, des châtaignes sur les routes, des arbres avec des châtaignes, des routes sinueuses avec des châtaignes, mais aussi des arbres... Nous sommes arrivés vendredi à aux Bancels de Ventalon, accueillis chaleureusement par Fred et Laure. L’endroit est magique, avec une vue sur… des arbres ! La nuit, pas une lumière humaine, pas un bruit si ce n’est celui de la nature. Nous changeons de lieu de vie. Après le château et le tipi, nous voici en gîte. Un petit gîte tout douillet qui me rappelle un coin de mon enfance au mayen. Nouvel environnement, nouvelle adaptation… et des surprises sont arrivées, mais cela fera sans aucun doute l’objet d’un nouvel article ;-) D’ici là, nous vous laissons, les châtaignes n’attendent pas...
Bonjour bonsoir les pingouins de Lozère,
Merci de ces écrits à travers lesquels j’ai plaisir à vous retrouver chacun /chacune
avec vos observations fines et sensibles,
vos perceptions et les imprévus,
votre humour et/ou votre émerveillement,
vos rêves et vos questions…
Des échappées belles le temps de la lecture.
Je me prends à rêver de tout quitter et de partir aussi au milieu des arbres, des châtaignes et des arbres encore.
Je n’oublie pas non plus et je comprends qu’un tel voyage ce n’est pas être en vacances.
Je me souviens de l’adaptation constante, tâtonner pour trouver la bonne place, la bonne distance, être là pour… là avec… là au milieu de…
et de la difficulté à répondre quelques besoins…
salut à tous les quatre,
Rentrée dimanche soir de Villefort on ne peut qu'avoir la sensation de continuer notre we avec ton récit pétillant et plein de détails très précieux. Après 80 jours quelle performance cette adaptabilité permanente. Nous tentons de vous préparer une rencontre sympathique chez nous en novembre mais on hésite entre les maillots et les doudounes tant la météo est instable.
On s'est laissé attrapé à rêver de trouver une petite masure en Lozère pour y passer nos vieux jours c'est tellement beau.
c'est chouette de vous savoir propulsés dans un nouveau décor ! à bientôt ... on en veut encore ! miam ! miam ! les enfants vous nous régalez de toutes vos découvertes amicales, animales,…
Merci Laurent pour ce compte-rendu fort intéressant! … Je trouve l’idée du gîte-roulotte originale ! Bon séjour en Lozère !
Bravo, encore une fois, pour ce texte, tantôt descriptif, tantôt ciselé de cette ironie discrète que j’aime tant, mais toujours très authentique.
Si l’un de vous avait la grâce de me mette de côté l’extraordinaire photo des 3 pingouins, j’en serais ravie!
Pour l’heure, bonne contemplation!
Avec toutes mes pensées pour vous, là-bas, loin du tumulte.